samedi 9 juillet 2011

Mussa SADR ; 12000 jours d'otage




L’homme de Paix
Imam Mussa SADR
Kidnappé par Khadafi
depuis 31 Aout 1978
12000 jours 
10 juillet 2011



Man of Peace
Imam Mussa SADR
Kidnapped by Gaddafi
since 31 august 1978
12000 days
10 july 2011




Le 10 juillet 2011 est un jour comme les autres, sauf qu’il s’y affiche un nombre incroyable : 12000 jours d’hôtage! 12000 jours, est l’équivalent de presque 33 ans ! 33 ans passe de cette journée néfaste du 31 aout 1978, dans laquelle l’Imam Mousa Sadr est vu pour la dernière fois publiquement vers 13h00 devant l’Hôtel al-Chât’e à Tripoli, la capital de la Libye, montant dans la voiture du protocole en destination de bureau du guide libyen. Et depuis plus aucun nouvel.



Le président du Conseil supérieur des Chiites au Liban, le fondateur du mouvement des déshérités, et le guide spirituel des chiites du Liban, Seyyed Moussa sadr, est né au 4 juin 1928 à Qom (en Iran). Issue d’une grande lignée des clercs, originaire du mont du Liban (Jabal ‘Amel), il a fait ses études religieuses aux écoles chiites de Qom et Nadjaf. Aussi, il a suivi simultanément ses études universitaires, et fut l’un des premiers clercs qui ont osé d’entrer les universités iraniens dans un climat bien différent de nôtre. Il a eu son licence en Economie de la faculté de droit à l’Université de Téhéran.


Après deux expériences enrichissantes (une école privée islamique pour les études secondaires, et puis la publication du mensuel « Maktab-e Eslâm » dont il fut l’éditeur en chef), il s’est installé au Liban, à la demande d’Imam Charefeddin dont il fut le successeur et l’exécuteur testamentaire.

Pendant moins de 20 ans de sa présence au Liban, il a œuvré ni seulement pour les chiites du Liban, mais aussi pour tous les libanais de toute confession ; pour établir le dialogue, la coexistence et la convivialité. Ainsi, il était le Messie pour les chrétiens, et l’Imam de tous ceux qui était privés de leurs droits légitimes de vivre aisément en paix.



Il fonda le noyau de la résistance libanaise au sein de son mouvement des déshérités, et sa branche armée AMAL (les brigades de la résistance libanaise), avec l’aide de Mustapha Chamran, contre l’occupation israélien au Liban. Mais la vision de la guerre civile n’était pas lointaine ! Pour écarter tout déclanchement d’une guerre civile confessionnelle, il a utilisa tout ses moyens : de la grève de la faim, de ses discours apaisants, et enfin rendre visite aux dirigeants arabes, et les faire comprendre le complot contre l’unité du Liban, et le monde musulman. C’est ainsi, qu’il s’est trouvé le 25 aout 1978 à Tripoli, sous le conseil du président Boumediene d’Algérie, avec l’invitation officielle du guide libyen en personne et la Jamâhirieh du Libye.



Après 12000 jours, notre espoir de le trouver parmi les siens est plus grande, grâce au soulèvement populaire contre le régime en place, et 41 ans dictature de Mouammar Kadhafi. Les scénarios se succèdent les uns aux autres, de son départ avec ses compagnons en Italie (le 31 aout 1978), à son assassinat par les forces palestiniens, ou autres libyens, ou sa mort en prison ! Mais, aucun preuve et certitude de sa mort, ni de sa vie. Convaincu de sa vie, sa famille et ses fidèle lance un appel à l’occasion de 12000ème jour de sa disparition mystérieuse. Quoiqu’il soit son destin, le colonel Kadhafi en personne et son entourage immédiat sont les responsables de ce crime atroce qui priva le Liban, le monde arabo-musulman, la communauté chiite, le Moyen –Orient et le monde tout entier d’un homme de la paix, du dialogue, et une force libératrice et modéré dans un monde tourmenté comme le nôtre, pendant 33 ans. Kadhafi la reconnu publiquement d’avoir rencontré l’Imam Sadr le jour de sa disparition, après 24 ans de mensonge et négation.




Nous, les jeunes compagnons de l’Imam Moussa sadr, de la génération de ses enfants et ses petits-enfants, demandons au peuple libyen, aux combattants avérés, engagé contre la dictature de Kadhafi, au nom de liberté, et au nom de l’amitié entre les peuples musulmans de la Lybie, le Liban et l’Iran de prendre au sérieux le dossier de la disparition de notre Imam, Seyyed Moussa sadr, pour le respect de l’homme et de l’humanité, comme le dit le Coran, et comme il était l’attitude de l’Imam Moussa sadr, face à toute question posée.



les Compagnons de l’Imam Sadr
Association Culturelle ONG

Téhéran, Iran



mardi 18 janvier 2011

Message des étudiants iraniens en France au peuple tunisien


Message 
au peuple tunisien 


La chute du pharaon de Tunisie est l'événement de félicité qui nous a tous réchauffé le cœur. La libération du joug du despotisme est non seulement la victoire du peuple tunisien mais aussi une réalisation prometteuse pour tous les peuples contre la dictature. Alors que nous félicitons cette victoire, nous souhaitons rappeler à nos frères et sœurs tunisiens, que la bénédiction de la liberté ne s'acquiert qu'avec difficulté mais se perd très facilement. Il nous faut, avec une attention permanente, empêcher l'éclosion des mauvaises herbes du despotisme autour de cette liberté et de cette démocratie naissante. 

Les étudiants iraniens en France 
 Association du  Sharïati



Déclaration d'Association Shariati à Paris

Un groupe des étudiants Iranien en France, ont déclaré une association, en annonçant le manifeste de déclaration. L'association est baptisée Shariati, un personnage très important dans la théorie de la révolution 1979 en Iran.